C'est ici que débute la ville neutre en CO2

Réseau de chaleur_efficacité énergétique Danfoss, développement durable

Directive sur les énergies renouvelables

Exploiter le potentiel de l'énergie urbaine
Pour réaliser la transition énergétique, nous devons éliminer les émissions de carbone provenant de nos systèmes de chauffage et de refroidissement. Le chauffage et le refroidissement représentent la moitié de notre consommation d'énergie et dépendent à 75 % de combustibles fossiles. 

L'énergie urbaine au travers de l'exploitation des réseaux de chaleur urbain peut jouer un rôle essentiel dans cette transition et permettre de créer les systèmes de refroidissement et de chauffage de demain, en alliant efficacité énergétique et énergies renouvelables.

Un nouveau rapport de l'Université Danoise d'Aalborg définit la vision et la voie concrète pour décarboniser les systèmes de chauffage et de refroidissement européens d'ici 2050, en se basant sur le potentiel de l'énergie de quartier permise grâce aux réseaux de chaleur urbain et de l'efficacité énergétique en Europe.

Télécharger le résumé

Le rapport de l'université d'Aalborg au Danemark à été initié par Danfoss et Engie.
Découvrez la version complète du rapport sur la décarbonation des systèmes de chauffage en Europe (en anglais).

Cinq points clés du rapport :

Utiliser les synergies offertes par les systèmes énergétiques et exploiter l'efficacité énergétique permet une réduction de l’utilisation de l’énergie primaire de 13 % par rapport à un scénario " décarboné conventionnel " en 2050. Et cela permet de réduire les coûts totaux des systèmes énergétiques d'environ 70 milliards d'euros par an.

Les réseaux de chaleur urbain de 4ème génération fonctionnant à basse température pourraient permettre de réaliser des économies d’énergies primaires d’environ 120 TWh/an et de réduire les coûts de 6 Milliards d’Euros chaque année selon le scénario HRE.  Elle permettra aussi d’intégrer des sources d’énergies décarbonées, à l’instar de la géothermie.

Avec le bon équilibre entre les investissements dans les économies des utilisateurs finaux et des investissements dans l'approvisionnement en énergie décarbonée, une décarbonisation abordable est possible en réduisant de 30% les besoins en chauffage.

En améliorant l’efficacité des réseaux de chaleur urbain et en axant le système de vente sur la demande plutôt que sur l’offre, des économies de l’ordre de 40% pourront être réalisées. Le contrôle précis de la pression, de la température et du débit réduit les pertes de chaleur et optimise le fonctionnement du réseau.

Définir des objectifs ambitieux, garantir des conditions de concurrence équitables pour les différentes solutions, et l'obtention de financements sont des éléments que le cadre politique devrait couvrir. La collecte de données et l'élaboration de plans détaillés sur la manière de décarboner le chauffage et le refroidissement sont indispensables.

Vers la décarbonisation du secteur du chauffage et du refroidissement

Les réseaux de chaleur urbain alimentent les bâtiments avec des sources d'énergie disponibles localement et peuvent par exemple, utiliser les excédents de chaleur provenant de processus industriels ou de supermarchés – un surplus d'énergie qui serait autrement perdu. Le développement de réseaux de chaleur urbain réduira le coût net du système énergétique en intégrant les énergies renouvelables, en recyclant de la chaleur et du froid, et en stockant le surplus d'électricité renouvelable sous forme de chaleur. Le stockage de la chaleur est 100 fois moins cher que le stockage de l'électricité. 

Pour permettre à l'énergie urbaine d'accélérer la transition énergétique, la directive sur les énergies renouvelables doit permettre de :

  1. Promouvoir la mise en place de réseaux de chaleur urbain et soutenir la modernisation des réseaux existants : le développement de l'énergie urbaine permettra de réduire considérablement les coûts du système énergétique grâce à l'utilisation de ressources de chauffage et de refroidissement disponibles localement, et réduira les importations d'énergies coûteuses. De nombreux réseaux de chaleur urbain existant en Europe entraînent d'importantes pertes de chaleur et nécessitent de meilleurs contrôles dans la répartition de chaleur et de froid.
  2. Reconnaître que la chaleur et le froid résiduels, qui sont inévitables, ont la même valeur que la chaleur et le froid générés par les énergies renouvelables : cela incitera le marché à investir dans des réseaux de chaleur basse température et dans la récupération de grandes quantités de chaleur et de froid excédentaires provenant, par exemple, de systèmes de réfrigération et de procédés industriels – des surplus qui sinon ne seraient pas utilisés.
  3. Veiller à ce que les acteurs commerciaux comme les supermarchés et les centres de données puissent fournir leur chaleur excédentaire au réseau en échange d'une rémunération. 

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